Ana Kap joue ses propres compositions, on y retrouve l’esprit de l’époque où le jazz était une musique joueuse et populaire, à la fois virtuose et légère, teintée de couleurs balkaniques ainsi que d’une touche fraîche de guinguette. C’est une exploration des timbres instrumentaux qui pourrait nous faire penser aux musiques de film de Federico Fellini, aux compositions du bandonéoniste argentin Astor Piazzolla mais aussi à l’univers de deux albums du trompettiste et compositeur américain Dave Douglas “charms of the night sky” et “ a thousand evenings”. Ana kap joue à la fois sur une profonde maîtrise instrumentale mais aussi sur l’urgence fondamentale de l’improvisation.