The Baked Beans :
On fait diffcilement plus Australien que ce combo rouennais. Autant sur les nerfs qu’à la cool, ces quatre bad kids pratiquent cette synthèse parfaite du garage rock et du psyché qui évoque le rock hallucinatoire de John Dwyer et le kraut forcené de la bande à Stu Mackenzie. Question littérature, les mecs ont développé une étrange obsession de la pizza et des OVNI, mais leurs maîtres à penser restent la vénérable reverb et la sacrosainte fuzz.Sur scène, le set relève totalement du train en marche. Et pour cause : tout le lâcher-prise du garage 60s et la spontanéité du punk se retrouvent sans jamais tomber dans le piège du revival. Car il faut bien se l’avouer, faire du débile aussi intelligemment n’est pas donné au premier couillon venu. Et c’est tant mieux. »
Dogo foly :
DÔGÔ FOLY , est un groupe de World Music/AfroBeat Caennais, formé par le chanteur et compositeur burkinabé Drissa Dembélé. Issu d’une famille de musiciens «griots», qui sont considérés comme dépositaires de la tradition orale en Afrique Occidentale. Initié dès son plus jeune âge aux rythmes de la Kora, du Ngoni, du Djembé, du Balafon et du Doun-Doun, il va s’entourer de musiciens occidentaux aux infuences diverses (Jazz, Reggae, Rock…), et créer une fusion avec la musique mandingue. Drissa chante en Dioula (ou Bambara, une des langues les plus parlée d’Afrique de l’Ouest) et en français.
AeroBrasil :
En combinant maîtrise rythmique et sens de la mélodie, ce duo électro aux accents vintage vient percuter le dancefloor avec un son mêlant nostalgie et beats contemporains. Une invitation à s’envoler vers de nouveaux horizons.
The Goaties :
Apparus dans le bocage normand il y a dix ans peu de temps après leur propre naissance civile, les Goaties n’ont depuis jamais cessé de conquérir le monde du rock à grands coups d’hymnes devenus cultes (Pô évident, Cold Sweat), de clips impayables et de concerts à chaque fois uniques et toujours plus généreux. Leur réputation désormais établie pour l’éternité dans la région et après un premier album qui a fait grand bruit, les Goaties ouvrent cette année un nouveau chapitre de leur singulière histoire avec « Du whisky pour mon chien », un EP qui recentre leur propos artistique et devrait leur ouvrir les portes de la gloire nationale. Hurlés, chantés ou susurrés, leurs mots issus de la langue de Molière et de Nabilla, à l’instar de leur musique moins brute mais surtout pas plus léchée, ont gagné en sens et en maturité. Tout comme leurs fans de la première heure, le trio inclassable n’attend désormais plus que l’heure de la scène pour défendre ce nouveau disque, conquérir de nouveaux adeptes et mettre un gros cirque partout sur son passage