Il y a d’abord eu la nécessité de sortir de son salon, de lâcher les touches du clavier et de donner vie en groupe aux chansons composées depuis un moment. Simplement un besoin de passer à autre chose, sans empressement ni ambition débordante. Quoi de mieux dans ces cas-là que de s’entourer de compagnons des plus fidèles allant du tutoyeur d’anges au nettoyeur industriel ? Cela fait maintenant 4 ans que Pupucci (Safari Star?) ne se soucie que de sa musique et des gens qu’elle rassemble pour être jouée. Une pop racée, à l’écriture fine et à la camaraderie soutenue qui ne vit pas avec son temps normand. Le groupe a autre chose à faire que de revendiquer moults courants et références. Il aime faire dans le sensible, il préfère faire chanter : les guitares, la basse, le batteur, les amies. Des structures mouvantes, sans automatismes, des invités de dernière minute qui viennent ou non. Pupucci n’est pas sorti du salon pour figer. Et même s’il a fallu coucher des chansons, elles ont été jouées live, sans volonté de les magnifier mais simplement vivantes, telles qu’elles doivent être.
Elles sortiront très bientôt ou un peu plus tard mais elles existent. C’est bien là l’important.